• The Postman, de Kevin Costner

    Postman, de Kevin Costner

     

    Tu as un don messager, je l'avais remarqué à Pineview. Tu nous a rendu tout ce que nous avions oublié... Tu nous as donné l'espoir comme un bonbon que tu sortirais de la poche...

     

    Le film en bref

    Date de sortie : 25 février 1998

    Durée : 2h58

    Réalisateur : Kevin Costner

    Acteurs principaux : Kevin Costner, Will Paton, Larenz Tate 

    Genre : Action, Aventure, Drame, Science-Fiction, Drame

    Interdiction : Aucune

     

    De quoi ça cause ?

    En 2013, dans l'Ouest americain, une guerre d'une ampleur sans précédent a fait voler en éclats les structures de la société et a bouleversé l'écosystême. Les survivants vivent dans des hameaux de fortune sous le joug d'un général auto-proclamé du nom de Bethlehem, qui fait régner la terreur. Un vagabond anonyme croise un jour le chemin du despote.

     

    Postman, de Kevin Costner

     

    Ce que j'en pense

    The Postman est un film sur lequel les critiques se sont lâchées. Pourtant, il n'y a pas plus de raison au niveau du film de le lyncher plus que les autres. 

    L'histoire se déroule en 2013, dans un futur alternatif (voir un monde alternatif pour nous) où un homme décide, pour sauver sa peau, de s'improviser facteur. Alors que les Etats-Unis n'existent plus, que le gouvernement s'est effondré à la suite d'une terrible guerre et que les survivants vivent dans la crainte du gang de 8 (en raison des huit règles et dun huit qu'ils ont de marqué au fer rouge sur le bras), Kevin Costner arrive à redonner espoir à la population en leur faisant avaler des mensonges, qui finalement, deviennent réalité. 

    On comprend rapidement que le héros, le Facteur, est humainement mauvais. Le personnage est nul, en réalité. Il n'est pas vraiment intéressant, est lâche, poltron et tout ce qui l'intéresse, c'est vivre tranquille, loin des autres, et sauver sa peau. En somme, un héros que l'on aime pas particulièrement. Le jeu d'acteur de Kevin Costner ne parvient pas à rendre le personnage sympathique, et c'est peut-être ça qui a coincé chez la critique presse. 

    D'autres personnages sont présents, bien évidement. Bethlehem est un personnage, presque, plus complexe que le héros. Il s'agit du méchant de service, mais il a le mérite d'avoir un minimum de jugeotte, ce qui n'est pas donné à tous les méchants. Il prend le temps de se cultiver: lecture, peinture... Bref, met à profit son temps libre pour développer ses talents artistiques. Néanmoins, la perte de crédibilité qu'il subit lorsqu'on le voit faire de l'art se compense par sa cruauté (on ne rigole pas avec Bethlehem). 

    Je ne m'attarde pas sur tous les personnages. Dans l'ensemble, ils sont assez froids et peu sympathiques. 

    Niveau scénario, l'idée d'un facteur change un peu des films de catastrophes. En règle général, on suit le héros qui essaye de survivre aux dangers de la nature. Bon, c'est en partie le cas ici, mais la guerre étant terminée depuis un moment, des hamaux survivent et arrivent à faire avec la situation. En réalité, l'accent est plutôt mis sur l'espoir véhiculé par le Facteur et sur la reconstruction d'une société grâce à cet espoir. 

    Visuellement, le film s'en sort bien. Il n'y a pas de grands effets spéciaux et un retour en arrière dans la technique permet d'éviter la création numériques de prouesses technologiques. En réalité, on a plutôt l'impresion de retourner au XVIIIème / XIXème siècle si les cadavres de voitures et de stations services ne nous rappelaient pas la réalité. 

    Dans l'ensemble donc, le film n'est ni mauvais, ni excellent. Il se laisse regarder et les deux heures passent assez tranquillement sans que l'on ne s'ennuie, ce qui est, finalement, ce qu'on demande d'un film. 

     

    ★★★☆☆

     

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